La vulgarisation scientifique : c’est quoi au juste ?
Quand je débarque dans un milieu non-scientifique et que j’évoque au détour d’une conversation, ma passion pour la vulgarisation scientifique, je vois tout de suite apparaître deux types de réactions : soit mes interlocuteurs affichent tout de suite une mine super sérieuse et se recentrent attentivement sur moi, soit ils décrochent complètement l’air de dire… Oui, mais non merci !
La première catégorie se demande s’ils vont être assez intelligents pour comprendre ce qui va suivre. Et la deuxième se dit ça y est, on va s’faire chi*r.
Je les rassure très vite en démystifiant ce concept barbare lol. La vulgarisation scientifique n’a rien de complexe, c’est même l’inverse. Un concept qui s’attèle à expliquer les faits scientifiques dans un langage plus simple pour les rendre compréhensible par tous.
Selon Wikipedia, la vulgarisation scientifique est une forme de diffusion pédagogique des connaissances qui cherche à mettre le savoir (et éventuellement ses limites et ses incertitudes) à portée d’un public non-expert. C’est l’ensemble des actions permettant au public d’accéder à la culture, et en particulier aux cultures scientifiques, techniques, industrielles ou environnementales, c’est-à-dire aux savoirs, savoir-faire et savoir-être de ces disciplines.
Nul besoin d’avoir eu un bac scientifique ou un doctorat en chimie pour comprendre la science et ses procédés. La vulgarisation se veut concise et digeste pour le citoyen lambda (non-scientifique). Le but de cette entreprise est de réduire le fossé qui se creuse entre la communauté scientifique et non scientifique. Rendre le savoir scientifique clair et accessible à ceux qui en bénéficie sans en avoir conscience.
La vulgarisation scientifique est « le fait d’adapter un ensemble de connaissances techniques, scientifiques, de manière à les rendre accessibles à un lecteur non spécialiste ».
Le Petit Robert
En résumé, voilà ce que j’aime faire, parler d’événements scientifiques à tous les non convertis qui me tombent sous la main… et accessoirement leur apporter des éclaircissements nécessaires pour comprendre le monde des sciences. Cette transmission sans faire de l’infantilisation abusive ou du sensationnalisme (parce que vous n’avez pas quatre ans et on est plus au Moyen-Âge), nécessite une explication succincte de la méthode scientifique, des applications de procédés scientifiques et surtout des risques et dangers liés au manque de connaissances dans ce domaine. On vit dans un monde qui se construit et s’articule autour de résultats et de produits scientifiques, donc on ne saurait nier l’emprise des sciences et de la technologie sur nous et sur notre quotidien.
Par exemple, prendre la décision de ne pas faire vacciner ses enfants, alors qu’on ne sait absolument rien des vaccins est un geste irrationnel et dangereux. Avant toute décision, se renseigner : Qu’est ce que c’est ? Combien de sortes y en a-t-il ? Comment est-ce fabriqué ? À quoi ça sert ? Comment ça marche ? Quels sont les risques encourus lorsqu’on se vaccine ou ne se vaccine pas ?
Pour conclure, le vulgarisateur adapte son langage au niveau de compréhension de ses lecteurs ou interlocuteurs pour leur donner plus de clés de décisions. Il parle de sujets qu’il maîtrise et transmet avec pédagogie des informations complexes à un auditoire non spécialiste.
Vous voyez ! Finalement c’est plutôt easy-peasy la vulgarisation scientifique. Alors, qui parlerait de sciences avec moi si on venait à se rencontrer en soirée ?
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